Ne couronnons personne!

le 10 juin, 2024, Auvergne

J’essaie de ne pas me laisser rattraper par la politique et de rester sereine : à la victoire du RN aux élections parlementaires européennes, on s’attendait, mais à la dissolution du parlement en France ça pas du tout…

Du coup tout le monde s’agite…

Je n’ajouterai pas mon analyse à celle des centaines qui sont publiées aujourd’hui, et le seront demain et après-demain, sans mentionner tous les commentaires sur les plateaux de télévision : le monde des médias tout entier est mobilisé, et chacun a son mot à dire ou plutôt son incantation personnelle à exprimer sur les temps catastrophiques qui courent !

( je ne doute pas qu’il y ait quelqu’un au Kremlin qui se frotte les mains…et pas seulement)

*  *  *

« Ils n’appartiennent pas au monde » disait Jésus dans sa prière pour ses disciples (ancêtres des futurs chrétiens comme on viendra à les appeler plus tard)

« Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. »

Tout est dit dans cette pétition,

dans ces deux mises en garde…

La première tentation est de se retirer du monde et de considérer que seul le  « spirituel » et l’éternel comptent et que donc on peut rester au-dessus de la mêlée et qu’on n’a pas besoin de participer à quoi que ce soit…

Mais la deuxième, est encore plus grave de conséquences, de les garder du Mauvais, qu’ils ne soient pas tentés de faire alliance avec le diable comme on disait autrefois, pour défendre, l’hégémonie chrétienne dont certains se font les champions…

Délivre nous du mal ou plutôt du Malin comme le dit l’original de cette autre prière de Jésus que l’on appelle le Notre Père..

*   *   *

Et c’est là que le bât blesse,

c’est là que les uns et les autres au sein des communautés chrétiennes se divisent, car comment avoir le discernement nécessaire pour ne pas se laisser tromper par ceux qui consciemment ou inconsciemment servent la cause du « Mauvais »,

sachant qu’il est le Menteur en chef, le fourbe, le rusé par excellence, qui utilise des hommes et des femmes faillibles avides de pouvoir et que c’est lui qui est vraiment dangereux, lui dont Jésus nous a dit

«  Depuis le commencement, il a été un meurtrier. Il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce qu’il n’y a pas en lui de vérité [ … ] il est menteur et père du mensonge »

( alors évidemment on sait que tous les politiques mentent à un degré ou à un autre… mais…)

Il es le roi de la com manipulatrice, qui fait que dans toutes les périodes de l’histoire, on a vu les chrétiens soutenir et applaudir des dictateurs en puissance qui finiront par persécuter ceux mêmes qui les ont soutenus quand ils deviennent réticents à exécuter des ordres qui seront devenus incontestablement incompatibles avec leur foi…

( bien entendu moi je pense à la montée du nazisme en Allemagne et à la politique de Vichy dont la devise pourtant était patrie travail et famille… mais traiter tout le monde de nazi ou de collabo, c‘est nul ! Du n’importe quoi)

Heureusement…

Jésus, ne s’arrête pas là dans sa prière en faveur de ses disciples … il ne les laisse pas sans remède face à cet écueil si dangereux et mortel pour eux et pour l’humanité

« Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. »

Sanctifie-les dans la vérité  sur eux-mêmes, d’abord…

il faut bien commencer par examiner son propre cœur car on écoutera celui ou celle qui répondra le mieux à ce qui habite au plus profond de nous : la haine ou l’amour ? la jalousie ou la bienveillance ? l’amertume ou la reconnaissance ? la peur ou la confiance ?

C’est la peur de l’avenir qui est peut-être le pire des maux, car quand la peur nous habite, nous perdons raison et nous nous laissons mener n’importe où par n’importe qui, du moment que la personne prétend pouvoir nous protéger, voire nous sauver de ces « hordes » de barbares qui risquent de nous envahir…

Ta parole est vérité :

Pas celle d’un homme ou d’une femme politique au franc ou au beau parler, pas celle d’un influenceur ou d’une influenceuse qui compte des milliers voire des millions de followers, pas celle d’un expert ou experte, chéris des plateaux de Télé qui auraient un bac plus 10… et une réputation internationale … pas celle de ceux qui promettent un retour à une société chrétienne idéalisée de l’entre-soi dirigée par de gens de bonne famille, en chassant et en enfermant plus longtemps et mieux tous ceux qui ne nous plaisent pas…

même pas celle du prédicateur charismatique et flamboyant qui se targue d’une connaissance sans faille des écritures et dont l’église est pleine à craquer ( outre atlantique…)

ni non plus celle d’un évêque, d’un pope, ou d’un pape…( qui eux sont en général plus prudents mais savent quand même bien faire comprendre leur point de vue)

*   *   *

Alors en conclusion,

Il n’y a pas de Messie politique qui vaille,

personne pour lequel sacrifier les enseignements du fameux sermon sur la montagne ou d’autres principes auxquels nous sommes attachés ,1

il n’y a que des hommes et des femmes faillibles et imparfaits,

le Messie, le vrai, est venu et il a refusé d’être couronné roi par son peuple,

alors… quoique nous décidions de faire en politique ( voter, nous engager, discutailler ad nauseam etc… )

Ne couronnons personne !

( ne haïssons personne non plus!)

1On l’appelle aussi les béatitudes : Bienheureux les pauvres en esprit… évangile de Mathieu tout le chapitre 5

Sagesse?

le 2 juin, 2024, Bruxelles, le melting pot

(trains, métro, baptême, fête des voisins, conversations à bâtons rompus en français, anglais et espagnol…de quoi être déstabilisé..)

Je fais une pause…

j’arrête de courir

Il était temps

mais le lendemain je recommence de plus belle..

faut-il que je rattrape au lasso,

mes pensées, mes émotions et mes mots…

pour les emprisonner et les empêcher de se répandre dans toutes les directions  ?

(faut dire qu’ici, je suis sollicitée tout azimut )

Je suis comme je suis

avec au fond de moi du trop plein toujours prêt à se déverser

sur ceux que je rencontre en chemin

je ne sais pas si ça veut dire que je suis meilleure ou pire

juste que je suis comme ça …

A chacun de nous est imparti

une mesure de ceci et de cela

trop d’un côté et pas assez de l’autre,

alors avec ça on fait quoi ?

Sagesse, aujourd’hui, tu me fais défaut…

( je suis supposée terminer par une réponse percutante, sauf que pour l’instant je n’en ai pas…)

Jésus, un guérisseur pas comme les autres

Mardi 21 mai, 2024, Auvergne

( il repleut et je frisonne…l’année dernière on se plaignait de la sécheresse et cette année des crues et des inondations… on n’est jamais content ! )

Jean 5 : 10-19

Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »

Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !”Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? »

Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.

Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »

L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri.

Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

Jésus leur déclara : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. »

C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu.

Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement.

Un légalisme sans concession

Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.

Très intéressante la réaction des « juifs » ( c’était seulement d’un groupe de juifs bien précis dont il s’agit, bien sûr!) car ici, ils ne savent pas que cet homme a été guéri par Jésus, et en tant que gardiens de la loi, ils l’ont tout de suite jugé parce-qu’il enfreignait un interdit avant même de savoir pourquoi. Leur hostilité supposée envers Jésus n’est pas au centre de leur remarque : ils se sentent investis d’une autorité particulière pour faire respecter les lois concernant le sabbat.

L’homme ne se laisse pas faire pour autant et renvoie la faute sur celui qui lui en a donné l’ordre insistant sur le fait qu’il a seulement obéi à une injonction de quelqu’un de plus important que lui . Peu importe la guérison pour ces fanatiques religieux, elle est totalement au second plan, ce qui est en cause c’est ce légalisme  on pourrait dire obsessif de ceux qui l’interpellent.

Le fait que cet homme ne connaît pas son nom, montre que la guérison de Jésus, a été spontanée et qu’il ne l’a pas faite pour acquérir une notoriété quelconque ou prouver quoi que ce soit, ce qui fait que même s’il n’est pas mentionné dans le texte que Jésus a eu compassion de cet homme, c’est la seule explication valable que l’on puisse donner, dans ce contexte.
 

Jésus un guérisseur exceptionnel

C’est dans un deuxième temps que Jésus est identifié et devient sujet de polémique

Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri.

Dans cette deuxième rencontre, on est étonné ( je le suis en tout cas) de voir que Jésus ici semble faire un lien entre la maladie et le péché quand il ajoute à cette formule célèbre qu’il prononcera pour la femme adultère « ne pèche plus ». Aucune explication n’est donnée sur le type de maladie guérie et on ne peut qu’échafauder des théories sur le genre de conséquences auxquelles il fait allusion… mais certainement il y a un avertissement qu’on ne peut passer sous silence…

Il est vrai qu’il y a des maladies qui sont causées par des excès de toutes sortes comme on le sait bien et que quand on est guéri grâce à une intervention chirurgicale ou la prise de médicaments, on se jure de ne jamais recommencer mais malheureusement ce n’est pas toujours le cas et les rechutes surtout dans le cas d’addictions sont souvent fatales…

Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat. Jésus leur déclara : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. » C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu.

Maintenant, on entre de plein pied dans la polémique entre Jésus et les autorités religieuses juives. Jésus justifie son acte de guérison le jour de sabbat en affirmant la relation privilégiée qu’il a avec Dieu qu’il appelle son Père et qui explique qu’il a le droit de violer la loi du Sabbat. C’est alors que l’on trouve cette accusation grave faite par ses détracteurs, qu’il commet un acte blasphématoire, qui mérite la mort, en se faisant « l’égal de Dieu ».

Mais tout de suite après, l’auteur nous cite des paroles de Jésus qui semble se défendre de cette accusation en clarifiant le sens de sa relation privilégiée avec Dieu, par une affirmation d’humilité, de dépendance totale, qui ne cadre pas avec une affirmation orgueilleuse d’égalité avec lui.

Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement.

Comme on entre maintenant dans un discours de Jésus très important sur la nature de ses relations avec Dieu son père , je préfère m’arrêter là car j’ai besoin de l’étudier plus à fond ( de lire des commentaires sur les mots que Jésus utilise dans les langues dans lesquelles ont été écrit cet évangile) Mais je n’ai pas voulu terminer l’étude de ce passage sur la guérison du malade avec cette accusation des autorités juives sans citer la défense de Jésus  tout de suite après qui a tout l’air à première vue, en tout cas, d’une réfutation de son égalité avec Dieu.

Ce que j’en retiens pour l’instant

L’authenticité du récit : tous les détails qui nous sont donnés dans le récit de cette guérison concourent à montrer un événement unique qui s’est déroulé d’une manière naturelle sans préméditation, seules les formule lève-toi et marche et ne pêche plus peuvent apparaître comme des expressions rituelles, mais le reste décrit une scène facile à imaginer… Le fait que le malade ne connaisse pas le nom de Jésus et que son nom ne soit pas non plus noté empêche d’y voir la construction d’une mise en scène particulière pour prouver quoi que ce soit. Ça me rassure sur la valeur de cet évangile tellement théologique par d’autres aspects.

L’intimité de la relation de Jésus avec Dieu : dans l’évangile de Marc, Jésus était tenu à distance, (reflétant me semble-t-il l’attitude de Pierre) on ne nous décrivait que très peu ses états d’âme et encore moins la relation qu’il avait avec Dieu . Ce qui nous était dit est qu’il s’éloignait de ses disciples fréquemment pour aller prier. C’était loin d’eux que cette relation d’intimité se déroulait. Mais ici, on voit un Jésus qui parle publiquement de la nature de cette relation : je dois avouer que ça me désarçonne. Il va falloir que j’étudie cela de plus près !

Il faut dire que dans ce texte, on passe d’un Jésus simple guérisseur ( c’est déjà pas mal) à un Jésus qui se dit fils intime de Dieu : il y a de quoi être désarçonné !

Difficile, le lundi

Lundi 13 mai, Auvergne

Lundi,

après un long week-end…

La pause est terminée et les luttes ordinaires du quotidien reprennent…

Je ne peux pas échapper aux actualités qui ne s’annoncent pas réjouissantes cette semaine…

Toujours pas de paix en Ukraine où les troupes russes continuent leur avancée mais encore plus grave la Palestine affamée et sous les bombes… sans mentionner la campagne électorale aux États Unis avec Trump et Biden en lice : ce qu’on aurait jamais cru possible , il y a 4 ans !

A côté de ça, les élections européennes se profilent… mais ça n’a pas l’air aussi dramatique que le reste…personne ne parle plus vraiment de démanteler l’Europe, et on retrouve les batailles de toujours entre une Europe libérale et une Europe sociale, une Europe des nations repliée sur elle-même et une Europe fédérée, et l’Europe écologique,qui a été sévèrement amochée ces derniers temps a besoin de retrouver un nouveau souffle… mais pas de rupture drastique en perspective, comme l’a été le Brexit, à un moment donné …

Évidemment, il y a bien d’autres pays encore où la situation est beaucoup plus dramatique pour les habitants et où l’oppression des petits par les grands est insupportable et inacceptable.

Alors, ce matin, rassurant de lire cette parole :

« Dites parmi les nations: L’Éternel règne; Aussi le monde est ferme, il ne chancelle pas »

et encore plus

L’Éternel juge les peuples avec droiture.

Les oppresseurs auront leur dû tôt ou tard…

Alors pourquoi ne pas se réjouir en ce lundi ?

le mois de mai est tellement beau… ce serait dommage de le rater…


“Que la campagne s’égaie avec tout ce qu’elle renferme, Que tous les arbres des forêts poussent des cris de joie,

Devant l’Éternel! Car il vient, Car il vient pour juger la terre; Il jugera le monde avec justice, Et les peuples selon sa fidélité.  ( psaume 95)”

(même si pour l’instant, c’est pas évident)

l’Ascension: une fête?

Le 10 mai, Auvergne, 2024

Hier Ascension, jour de fête…

Jour de fête, vraiment ? Ça ne colle pas…les disciples n’étaient pas particulièrement heureux quand Jésus leur a dit qu’il partait…

Finalement rien ne s’était passé comme ils l’avaient imaginé …d’abord Jésus avait été fait prisonnier, ensuite condamné à la va vite par les autorités juives puis romaines, finalement il avait été crucifié…. sans que personne n’intervienne pour le sauver à la dernière minute

Et puis, il était revenu en personne, même s’il n’était pas exactement comme avant, apparaissant et disparaissant sans avertir, c’était quand même bien lui, la preuve, il avait mangé avec eux, et avait continué à les enseigner répondant à leurs inquiétudes ,

Mais voilà maintenant, il leur disait qu’il allait partir pour de bon : à quoi ça pouvait bien rimer tout cela…

Une incompréhension de plus, une vraie déception!

mais quand reviendras-tu pour délivrer Israël?

(décidément, ils n’en démordent pas de leur messie politique … rêve sioniste pourrait-on dire ?)

En tout cas ils savaient surtout comme il allait leur manquer , après tout, il était leur guide, leur maître, leur ami… sans lui, ils étaient perdus…

Évidemment, il leur a fait une promesse celle de la venue de l’Esprit mais elle était toute aussi incompréhensible que l’annonce de sa mort et de sa résurrection..

Alors l’ascension une fête ?

Un événement important sans aucun doute

Mais pas vraiment un très bon souvenir…

*   *   *

Pourtant, si tristesse il y a eu ce jour là, comme on le dit parfois, le bonheur des uns fait le malheur des autres ou dans ce cas, le malheur des uns a fait le bonheur des autres, car si Jésus était resté confiné à Israël, nous, on n’aurait jamais entendu parler de lui..

Donc, déception pour eux mais pour nous, fête !

Vive l’Ascension!

***

N.B : en fouillant un peu plus sur ce texte de l’Ascension, j’ai découvert qu’il y avait une polémique ( une de plus) sur lequel des deux textes reflète le mieux ce qui c’est vraiment passé, celui de l’évangile de Luc (24 : 51-52) ou celui des actes des apôtres (écrit aussi par Luc, 1: 9-11) …et comme cette polémique tient au sens d’un mot grec que moi je ne connais pas…. J’ai décidé de voter pour celui du livre des Actes car il ne dit pas qu’ils sont repartis joyeux après que Jésus ait disparu…

PARSONS, M. C. (1988). The Text of Acts 1:2 Reconsidered. The Catholic Biblical Quarterly, 50(1), 58–71. http://www.jstor.org/stable/43717589

NB. Le jour de cette Ascension, 2024, l e miracle ça a été qu’on est passé en un jour de l’hiver à l’été : je suis sidérée ! J’ai même mis des draps à sécher dehors !

La guérison: une grâce, jamais un dû

Le 9 mai 2024, Auvergne

Jean 5:1-9

Après cela, il y eut une fête juive, et Jésus monta à Jérusalem.

Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades,

sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents.

Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans.

Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? »

Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. »

Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »

Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat

Une piscine pas comme les autres.

A priori cette histoire de la piscine m’interpelle car ce qui me vient à l’idée, c’est l’Inde et le Gange où les gens vont se baigner : je suis frappée par l’universalité de cette pratique, qui est la purification religieuse liée aussi à la guérison, (évidemment, pour beaucoup de catholiques, c’est Lourdes qui doit venir à l’esprit). La première chose que j’ai donc fait c’est de me renseigner sur ce lieu et sur cette piscine où Jésus était venu guérir et j’ai trouvé des informations qui m’ont surprises. J’ai découvert que des fouilles archéologiques confirmait bien le lieu de cette piscine mais que sa valeur religieuse était suspecte, dans le sens qu’elle se trouvait dans un lieu d’un ancien temple païen : « la piscine de Béthesda était, en partie du moins, un grand temple-hôpital païen, consacré au dieu Esculape, avec ses médecins sacerdotes et l’observance de son culte » ( RELIGION. (1965). The Bulletin of the American Society of Papyrologists, 3(1), 21–24. http://www.jstor.org/stable/24518521). En tout cas il semble bien que le lieu soit devenu, à l’époque de Jésus, un lieu qui avait l’aval tacite des autorités juives, (on pourrait dire judaïsé en quelque sorte) et où venaient de nombreuses personnes en quête de guérison.

J’en viens maintenant au texte

Après cela, il y eut une fête juive, et Jésus monta à Jérusalem.

Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades,

sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents.

On retrouve Jésus à Jérusalem, ainsi que la raison de sa présence, et comme toujours, les indications qui permettraient de dater cet événement sont très floues et nous laissent sur notre faim nous qui avons du mal à croire en la réalité de faits qui ne sont pas datés avec précision… Par contre le lieu est décrit avec précision et il doit s’adresser à des personnes qui ne le connaissaient pas, car l’auteur nous explique bien où il se trouvait, « la porte des brebis » et « les cinq portiques » et surtout ce qu’on y faisait ( il a été localisé avec les fouilles archéologiques ) et on peut facilement imaginer la scène plutôt rebutante de cette foule de malades allongés, gémissant … Il est naturel de penser que c’était un choix délibéré de Jésus d’aller ou de passer par ce lieu, mais sa présence n’en est pas expliqué pour autant : il est là voilà tout.

Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? »

Autre précision qui nous est donnée, celle de la longueur de la maladie d’un homme dont le nom ne nous est pourtant pas mentionné et que Jésus a priori rencontre pour la première fois, le définissant tout entier au début par sa condition de malade .

Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. »

La question de Jésus ( veux-tu être guérir) qui paraît tout d’abord étonnante car la réponse semble évidente, est une entrée en matière qui permet de transformer ce malade passif à qui on viendrait faire la charité en une personne à part entière, autonome, maître de son destin : elle lui redonne sa dignité. Sa réponse en tout cas nous laisse deviner que non seulement il était malade mais n’avait aucune ressource humaine ni financière.

Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »

Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat

On retrouve alors cette belle formule utilisée par Jésus dans les autres évangiles quand il guérit un paralysé… « lève-toi … et marche » et ce n’est que tout à la fin qu’il nous est rapporté que c’était un jour de sabbat, ce qui introduit le thème de la polémique que cette guérison suscite mais pour l’instant c’est cette guérison miraculeuse qui est au centre du récit.

* * *

Ce que j’en retiens…

C’est d’abord ce lieu semi-païen, toléré par les autorités juives où se bousculaient les nombreux malades désespérés en quête de guérison car comme je l’ai noté au début on trouve des lieux similaires dans le monde entier … on a envie de regarder ces lieux avec un certain scepticisme, fréquenté par des gens quelque peu superstitieux dont les témoignages ne sont pas très fiables … mais la description qui y est faite dans le texte est neutre et on ne trouve ni de la part du rédacteur ni de celle de Jésus, de jugement ou de critique.

(alors aujourd’hui la Science ( avec un grand S) attribue des propriété curatives à de nombreuses sources d’eau, où les gens affluent pour y faire des cures mais elles ne sont certainement pas gratuites…)

La présence de Jésus à cet endroit, et sa question au malade montre en tout cas, un Jésus qui est plus préoccupé par le désir du malade d’être guéri que par une orthodoxie religieuse quelconque ce qui est rassurant car bien souvent c’est tout le contraire de ce que beaucoup d’églises enseignent : pour que ça marche, et que Dieu guérisse, il faut prier de telle manière, avec de tels mots, en faisant de tels gestes, dans tel lieu ou à travers telle ou telle personne.. ( ce qui me fait penser que nous avons tous tendance à vouloir être des apprentis sorciers : nous désirons nous approprier le pouvoir de Dieu et cherchons à découvrir le « truc » infaillible pour que le miracle se produise)

Jésus guérit où il veut, quand il veut ( même le jour du sabbat) et comme il veut…

La guérison est une grâce…jamais un dû.

Attendez!

le 1er mai 2024, Auvergne

(Quel temps pour un 1er mai : il pleut, le ciel est gris, gris, gris, c’est d’ailleurs comme ça depuis plusieurs jours et j’essaie de ne pas me plaindre car, je sais que c’est ce dont la terre avait besoin, cette pluie fine têtue pour remplir les nappes phréatiques et les cours d’eau asséchés après ces années de sécheresse…)

Attendez..

Restez là

Ce matin ces paroles m’ont fait sursauter

… car je démarre toujours au quart de tour : n’importe quelle information, n’importe quelle parole lue  ou entendue et voilà que courent dans ma tête, des multitudes de pensées, que se bousculent moult opinions de toutes sortes que je ne peux m’empêcher d’analyser, de discuter, d’argumenter…Quand c’est dans ma tête ce n’est pas grave mais quand il y a des gens autour de moi c’est une autre histoire…

Mais quand il s’agit d’agir par contre, je ne suis pas aussi réactive … là j’hésite, je doute, je me tâte, j’imagine tous les scénarios possibles et imaginables ( souhaitables ou indésirables selon mon humeur du moment).… au point que finalement, je ne décide rien, remettant au lendemain ce que je pourrais faire le jour même…

Attendez..

Restez là

dit Jésus à ses disciples avant de partir, ne vous précipitez pas, même si le monde autour de vous est en mode auto-destruction,

vous feriez et diriez n’importe quoi, portés par vos émotions, vos opinions, vos préjugés, vos priorités…

(Alors évidemment, tous les gourous du bien-être donnent le même conseil et toutes les différentes méthodes de méditation ont pour but, justement de nous enseigner à attendre et faire silence, ce qui n’est pas si mal d’ailleurs… sauf que le but est différent, la mission que Jésus nous confie n’est pas la nôtre, ni celle de notre voisin, c’est la sienne… elle ne nous appartient pas)

Faire silence, rester là sans bouger, attendre que son Esprit parle et savoir le discerner au milieu du tumulte de tant d’autres voix qui nous sollicitent…

Pas facile !

N. B Actes 1 : 04 . « Au cours d’un repas qu’il prenait avec eux, il leur donna l’ordre de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre que s’accomplisse la promesse du Père. Il déclara : « Cette promesse, vous l’avez entendue de ma bouche :alors que Jean a baptisé avec l’eau, vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés d’ici peu de jours. »

Tiens, je n’avais pas remarqué que sur ce quoi s’interrogent les disciples, juste après, c’est la même chose sur ce quoi on s’interroge aujourd’hui certains alimentant des discussions sans fin de moult sites internet et réseaux sociaux…

« Ainsi réunis, les Apôtres l’interrogeaient : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? »

( Hum !)

Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité »

Autrement dit, fin de la discussion… arrêtez de vous écharpez là-dessus !

de l’hospitalité et des étrangers

le 21 avril, 2024, Auvergne

Arrivés sains et saufs…à l’époque révolue des télégrammes on envoyait cette formule rassurante à ses proches après un long voyage,…

Maintenant comme conclusion, me revient à l’esprit cette admonition que l’on trouve dans les textes bibliques sur les devoirs de l’hospitalité envers les étrangers de passage…

Des étrangers, dans les aéroports il y en a plein,

de toutes sortes et de tout âge,

on reconnaît tout de suite l’homme ou la femme d’affaire qui se presse l’air décidé,

( l’exception plus que la règle maintenant)

la maman fatiguée avec un ou deux enfants accrochés aux valises ( et même un en bandoulière quelquefois) l’air désorienté,

le jeune insouciant, au pas allègre, avec son sac à dos,

les personnes âgées accompagnés d’un proche qui donne des recommandations à l’assistant qui les amènera jusqu’à la porte de l’avion, en chaise roulante…

et toutes ces autres personnes dont la couleur de la peau ou l’habillement nous donne une indication sur leur pays d’origine, ou de résidence, ou de destination…( mais c’est pas toujours gagné même si on peut entendre la langue qu’ils parlent)

*   *   *


En réalité, quand on voyage, ( et que ce n’est pas un voyage organisé..) on n’est soi-même rien d’autre qu’un étranger, à la merci de tous ceux que l’on côtoie et qui pour certains, rentreront le soir chez eux après une journée de travail…

( et de tous ceux desquels on doit se méfier comme nous l’explique la voix du haut parleur en plusieurs langues toutes les trois minutes…)

Alors, quand l’un d’entre eux vous sourit, ou vous adresse la parole avec amabilité, ou vous aide même à trouver votre chemin, c’est un rayon de soleil qui vous réchauffe le cœur. Et bien sûr, le top du top, c’est ceux qui vous attendent à l’arrivée et vous accueillent les bras ouverts ne serait-ce que pour une pause en chemin, ou une nuit de repos, avant d’atteindre votre destination finale …

( il y a des tas de films où les gens arrivent à la fin de leur périple dans une gare vide.. ou dans un ville déserte!)

*   *   *

L’hospitalité offerte aux étrangers, cette place que l’on fait dans son cœur et chez soi, à celui qui n’est pas de chez nous ou qui ne nous ressemble pas, c’est la simple application de la fameuse admonition « tu aimeras ton prochain comme toi-même » et que l’on trouve illustrée et répétée dans tout les écrits religieux à commencer par la Torah…mais de là à le mettre en pratique, c’est une autre histoire…

(Alors, ceux qui font à propos de la guerre en Israël, de l’anti-sémitisme primaire, en affirmant que la mentalité juive est cette intolérance basique envers l’autre fondée sur leur statut de peuple élu, commettent la même erreur que ceux qui faisaient du nazisme, la caractéristique première du peuple allemand, agressif, raciste et dominateur par nature disait-on … la guerre brouille toujours toutes les cartes, entre les bons et les mauvais, sauf que nous, évidemment, on est toujours du côté des bons même s’ils ont changé de camp.)

En tout cas, merci à tous ces étrangers, comme nous, qui chacun à leur manière nous ont offert l’hospitalité de leur présence au cours de notre voyage : « tu aimeras l’étranger, commande le Dieu qui parle dans la Torah, car vous aussi, vous avez été étrangers ... »

Tout est là… cette solidarité naturelle de ceux qui un jour ou l’autre ont dû quitter leur chez eux pour aller vers l’inconnu…

Routine?

e 17 avril 2024, banlieue de Washington, USA

La routine,

Enfin, la routine des dernières préparations… avant de prendre l’avion pour aller de l’autre côté de l’Atlantique,

la routine de ne penser à rien d’autre que

quels vêtements mettre sur soi, quels documents à avoir à portée de la main, que mettre dans le bagage à main au cas où la valise soit perdue…

de ne pas oublier à la dernière minute …

de charger l’indispensable smartphone, plus important presque que le passeport

et de se donner une heure butoir où tout doit être devant la porte, prêt à partir pour l’aéroport,

et de se réserver quelques minutes quand même pour se détendre,

et puis respirer un bon coup avant de franchir la porte

sachant qu’on ne pourra vraiment souffler que quand ?

La destination finale ne sera que trois jours après,

Entre temps,

il peut y avoir la grève des trains ou une tempête de neige ( je ne crois pas cette fois-ci) ou que je ne trouve plus les clefs de la maison en arrivant… et il y a toujours la possibilité que l’avion n’arrive jamais à destination ( mais j’ai regardé ce n’est pas un Boeing 347)

N’anticipons rien, procédons par étapes…

Alors, qu’est-ce que je ressens à l’idée de voyager ?

Pour l’instant, rien du tout,

À la grâce de Dieu comme on disait autrefois, c’est bien le cas…

Des disciples pas très reluisants

le 14 avril 2024, Virginie, USA

j’ai poussé un soupir d’agacement en m’asseyant sur les bancs de cette église : il va falloir être patient et tolérant me suis-je dit, me voilà de nouveau dans le milieu fermé, conservateur, raciste sur les bords des gens qui vont voté (et voteront encore probablement) pour Trump… Des gens âgés dans l’ensemble, au visage pâle, carrément obèses pour certains ( au point d’avoir du mal à marcher), mal fagotés pour la plupart, qui n’ont certainement pas un bac + 5 ou même un bac du tout, bien loin de ces membres dynamiques, jeunes, beaux et souriants que l’on voit dans ces églises qui diffusent leurs programmes sur le web et prêchent, par ailleurs, bien souvent l’évangile de la prospérité…

Si j’étais venue à cette assemblée, c’était pour voir des gens que je n’avais pas vus depuis longtemps…et j’ai retrouvé cette vieille église typique avec ces bancs en bois alignés les uns derrière les autres qui a une époque pas très lointaine étaient pleins à craquer… la nouveauté, c’était quand même, une console pour le son… un écran connecté à un ordinateur que la personne responsable du programme présenté avait du mal à gérer…

Seigneur, me suis-je dit, les membres de ton église, il ne sont pas très futés…

* * *

Évidemment quand on nous parle des disciples de Jésus, on aime bien souligner qu’ils étaient des pêcheurs, donc des ouvriers ou artisans, qui puaient le poisson, n’avaient pas non plus un bac plus 5. et n’étaient certainement pas des notables…mais c’est une chose de parler de gens qui existaient il y a très longtemps, et que l’on voit maintenant sur des images pieuses, habillés de vêtements que l’on met aujourd’hui pour se déguiser…et une autre de voir en chair et en os ce groupe de personnes ordinaires, l’air fatigué, et sans attrait particulier …

On aimerait bien quand même, que les disciples de Jésus et les membres de son église soient un peu plus présentables, un peu plus attirants, aient un peu plus l’air d’avoir réussi dans la vie et aussi qu’il y ait un peu moins de vieux… ( mais qu’est-ce qu’on en fait des gens quand ils deviennent vieux : on les balance ? )

Une vraie pharisienne, c’est ça que je suis, ai-je pensé …

Il faut toujours se reconvertir, chaque fois que l’on pénètre dans une église et qu’on y rencontre des gens : ne pas juger à l’apparence, ne pas condamner à l’avance, ne pas croire qu’on est les seuls à avoir tout compris…et s’en aller la tête haute… se disant que non, avec ces gens là, on ne veut pas s’assembler…

( par contre entrer dans une église vide pou y prier seul à seul avec Dieu, c’est bien agréable)

* * *

Bien sûr, quand je me suis approchée des uns et des autres, ils ont cessé d’être ces représentants de l’Amérique profonde … mais des personnes à part entière avec leur histoire banale de difficultés quotidiennes et aussi d’engagement dans leur communauté comme l’expression naturelle de leur vie de disciples ? Ni meilleurs, ni pires que les autres mais œuvrant sans tambours ni fanfare … et puis preuve que les églises ne meurent pas si facilement que ça, ont fait leur apparition quelques jeunes un peu paumés, dont on pouvait deviner la vie difficile mais qui avaient trouvé un espace de sécurité dans ce lieu sans prétention, où ils étaient accueillis tels quels .

« Ne jugez pas selon l’apparence mais selon la justice » disait Jésus et il est aussi dit de lui dans l’annonce de sa venue : « Il ne jugera pas sur l’apparence ; il ne se prononcera pas sur des rumeurs »

Comme il est difficile de le faire, quand on a été élevé dans un milieu où l’apparence est tout ou presque, et quand on est aujourd’hui bombardé d’images d’hommes et de femmes attrayants, faussement décontractés, tenant des propos soit-disant intelligents, qui se veulent originaux, dans les émissions branchées diffusés sur nos écrans.

Tes disciples, en général, Seigneur, ceux dont est fait ton église, ils ne sont pas folichons, mais c’est toi qui les a choisis, alors il faudra bien faire avec… y compris avec le pharisien ou la pharisienne de passage.