Soulagement

Le 10 octobre 2024, Auvergne

( lecture du jour : Luc 11:10…)

Périodiquement cette histoire revient sur le tapis…

Cette histoire de l’homme qui réveille son ami au milieu de la nuit pour lui demander de lui donner de la nourriture pour un visiteur qu’il n’attendait pas…

(ah, qui dira les devoirs de l’hospitalité dans les pays du sud!)

et évidemment, son ami n’a pas envie de se lever, alors, il fait la sourde oreille et décide de ne pas ouvrir avec l’espoir que l’autre repartira, le laissera tranquille et qu’ il pourra se rendormir,

mais l’autre ne repart pas et continue à frapper de plus fort ou à crier de plus belle,

finalement, nous raconte l’histoire, excédé et pour qu’on lui foute la paix et qu’il puisse dormir tranquillement le reste de la nuit

il se lève, s’habille ouvre sa porte et lui donne ce dont il a besoin tout en maugréant…

Alors,

et c’est ça qu’il y a de merveilleux dans l’histoire, Jésus, en tire une morale tout à fait extraordinaire  :

« Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.

Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.

En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. »

La morale c’est d’abord qu’on a le droit de demander… nous qui avons honte de le faire, encore plus de quémander car on pense aux enfants qui pleurnichent jusqu’à piquer des crises de colère dans les magasins quand on ne leur achète pas les bonbons qu’ils veulent…( dans l’illustration choisie, ils ne demanderont pas des bonbons, mais le sujet n’est pas sur la légitimité de ce qu’ils peuvent demander)

Demander à Dieu ce n’est pas spirituel disent certains, c’est égoïste, en plus, c’est enfantin, ce n’est pas digne d’un adulte raisonnable, équilibré, indépendant qui, s’il a besoin de quelque chose, il n’a qu’à mettre les mains à la pâte…

Pas du tout ce que nous dit Jésus!

Mais l’autre leçon de cette histoire, est qu’elle affirme sans ambages que Dieu est bon, mieux que n’importe quel traité de théologie élaboré, ou que quelque sermon verbeux etqu’il n’est pas un être pervers qui utilise sa toute puissance pour faire souffrir les gens comme beaucoup le croient ( ceux qui disent qu’il est pervers, en général ce sont qui ne croient pas en lui).

Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?

ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?

 Jésus choisit une autre illustration celle d’un père ‘normal’ et j’aime particulièrement le contraste entre le scorpion et l’œuf qui montre l’attitude naturellement bienveillante d’un père envers son enfant.

La bonté intrinsèque de Dieu pourtant, on en vient à en douter devant les catastrophes naturelles mais surtout devant les guerres et le spectacle désolant de la cruauté humaine et de l’injustice mais surtout à cause de tous ces sermons qui font de ces événements des punitions divines qui retombent sur des milliers d’innocents ...

Il continue encore :

Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint ( de bonnes choses dans la version de l’évangile de Mathieu) à ceux qui le lui demandent ! »

Voilà qui ne fait pas de doute : la bonté de Dieu est présentée comme une évidence compréhensible par tous

C’est un vrai soulagement !

Prier sans peur ni honte ni retenue dans la confiance totale d’un Dieu bon : quelle liberté !

un Jésus qui nous laisse coi

3 – 8 octobre, 2024, Auvergne,

(Qui dira la beauté de l’automne : c’est vraiment une saison bénie ! Je dois avouer que je continue à traîner des pieds pour réfléchir sur ce passage : les exégèses que je lis sont tellement pleines d’interprétation théologiques que j’ai du mal à lire le texte brut … faut dire que comme Jésus utilise un langage symbolique, ça se prête à toute sortes d’interprétation… j’essaie de m’accrocher à une perspective en phase avec le judaïsme de l’époque pour ne pas perdre pied)

Jean 6 : 37-47

Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.

Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.

Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.

Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »

Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »

Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.

Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.

Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.

Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.

Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.

* * *

Une belle promesse

Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.

Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.

Jésus reste dans la veine de ce qu’il a exposé avant, celle de la relation père-fils, qui est caractérisée par la soumission totale du fils , à savoir sa volonté de faire tout ce que le père lui demande. De cela découle que ceux qui le suivent ne lui appartiennent pas, ils lui ont été « donné » : il ne s’attribue rien, ni personne à lui-même, humilité à toute épreuve … et on trouve cette belle formule d’accueil inconditionnel de Jésus: « et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors »

Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

Par contre ici, Jésus continue à surprendre car il allie quelque chose de concevable à une affirmation qui du coup n’entre plus dans le domaine de l’humilité (dans notre façon de la penser en tout cas), mais dans celle de la toute puissance quand il parle de ressusciter les gens à la fin des temps ! Là, il dépasse les bornes… (j’ai envie de dire , il se prend vraiment pour Dieu ! ) Toujours ce même paradoxe entre soumission et pouvoir : l’un n’est jamais présenté sans l’autre.

Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »

Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »

Évidemment et j’ai presque envie de dire heureusement, les scribes et les pharisiens ( les juifs dans le texte) sont là pour réagir et pour montrer l’énormité de ce que Jésus est en train d’affirmer… Pourtant contrairement à ma réaction, ce n’est pas son pouvoir de ressusciter les gens à la fin des temps qu’ils mentionnent mais son affirmation qu’il venait du ciel. Ils réagissent à sa prétention d’avoir des origines royales car ils savent qu’il vient d’une famille sinon pauvre au moins très humble. En d’autres termes, c’est comme si ils disaient :” mais pour qui il se prend lui, on connaît bien sa famille… elle n’appartient pas à l’aristocratie que l’on sache!”

(Me vient à l’esprit cette vieille expression même si je suis sûre qu’il y en a bien d’autres plus utilisées aujourd’hui « il se croit sorti de la cuisse de Jupiter »…)

Mais comme il le lui arrive souvent, Jésus ne répond pas directement à leurs propos qui ici, se veulent méprisants, et ne tombe pas dans le piège de défendre ses origines…

Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous. Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour

Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.

Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit. »

Il remet Dieu au centre de la discussion et attribue leur rejet de sa personne à leur méconnaissance de ses enseignements en citant les écritures pour appuyer son argumentation.

Pour autant, il n’élude pas leur critique, et revient indirectement sur la question de son origine « du ciel » parlant de lui-même à la troisième personne. Il utilise le mot Père sans toutefois se positionner comme le fils, mais cela ne l’empêche d’aller très loin car « celui-là » qui vient vraiment du ciel, en plus, affirme-t-il est le seul à avoir vu Dieu… S’il ne les attaque pas de front car le but de ses propos est qu’ils croient en lui pour recevoir la vie éternelle, il ne revient aucunement sur ce qu’il a dit de lui-même, bien au contraire .

Mais si on réfléchit, comment pourrait-il promettre la vie éternelle si ce n’est par sa proximité avec Dieu ? C’est elle qui est le gage de sa crédibilité et de son autorité.

Ce que j’en retiens

D’abord à titre personnel, je me demande… quelles sont les personnes que Dieu m’a données et dont je suis responsable pour qu’elles ne se perdent pas. Et aussi, quelles sont celles qui sont attirées par Jésus et que moi ( je pourrais dire l’église mais ce serait me dédouaner) je laisse dehors en pensant qu’elles ne peuvent pas être ouvertes au message de l’évangile… De quoi réfléchir !

Par contre a priori, je trouve un peu troublant que Jésus dise que c’est Dieu qui attire les gens vers lui car ça donne l’idée d’un Dieu qui tire les ficelles et cette phrase a donné lieu à tout un débat sur la prédestination. Mais peut-être ne devrait-on pas s’appesantir là-dessus car ce n’est pas le sujet que Jésus développe : ce sur quoi il veut insister est sur sa légitimité en faisant appel à la volonté de Dieu à l’origine de l’appel et renforcer l’idée que ce n’est pas lui qui attire les gens?  On a malheureusement toujours la fâcheuse tendance de construire toute une théologie/philosophie sur une seule phrase sans tenir compte du contexte dans lequel elle est prononcée.

Et finalement, je retrouve le paradoxe du Jésus, proclamant sa dépendance totale de Dieu en même temps que faisant cette déclaration outrecuidante d’avoir le pouvoir de ressusciter les morts et de donner la vie éternelle…

Jésus nous laisse coi…

Pourquoi?

le 1er octobre, 2024, Auvergne,

J’essaie d’ignorer,

toutes les horreurs que l’on raconte ces derniers temps mais aussi tous les commentaires qui les accompagnent…

*   *   *

il y a cette histoire incompréhensible de cette femme de 70 ans droguée et donnée en pâture à tous ces hommes…

par son propre mari qui se dit aimant…et filme les séances de viol

mais qui maintenant devant la cour d’assise lui demande pardon…

( qu’en pensez-vous madame ? Qu’en pensez vous monsieur ? Qu’en dites vous monsieur et madame experts en sexologie….?)

Que peut-on dire ?

?????

Et puis dans la même veine mais malheureusement plus courant,

le viol et meurtre dans un parc d’une jeune femme, dont l’image souriante apparaît sur nos écrans

avant de nous retransmettre celles de son enterrement dans une église bondée…

mais malgré les demandes de la famille profondément croyante, les hommes et femmes politiques ne se sont pas privés de se répandre en commentaires sur « l’évènement » scandaleux…

l’agresseur étant un étranger, avec ordre de quitter le territoire….

*   *   *

Et au-delà des frontières, la guerre…

la guerre qui n’en finit pas

et qui s’étend maintenant au Liban

Ils sont devenus fous,

fous furieux !

Avec la guerre, on ne sait plus ou mettre la tête,

devant le spectacle des bâtiments éventrés, des corps ensanglantés et mutilés, des cris, et des pleurs de femmes et d’enfants

images insoutenables hier mais qui ne nous choquent plus?

*   *   *

Et toi Seigneur, ça ne te choque plus non plus ?

Toi aussi tu t’habitues à ce spectacle ?

N’entends-tu plus le cri des enfants et des opprimés ?

Et sur cette terre particulièrement où ton fils est venu prêcher et annoncer la paix  ?

Est-ce parce que tu en as vu tellement d’autres à travers la marche du temps que tu n’en es plus à une guerre près ?

*  *  *


Les psaumes, ces prières écrites, il y a plus de deux millénaires sont pleines de ces interpellations…

alors aujourd’hui, je me joins à elles:

Pourquoi, Éternel, te tiens-tu éloigné?

Pourquoi te caches-tu dans les moments de détresse? [. . .]

Lève-toi, Éternel! ô Dieu, lève ta main! N’oublie pas les malheureux!

Pourquoi le méchant méprise-t-il Dieu? Pourquoi dit-il en son cœur: Tu ne punis pas?

Tu regardes cependant, car tu vois la peine et la souffrance, Pour prendre en main leur cause; C’est à toi que s’abandonne le malheureux, C’est toi qui viens en aide à l’orphelin.

Brise le bras du méchant, Punis ses iniquités, et qu’il disparaisse à tes yeux!

 L’Éternel est roi à toujours et à perpétuité; Les nations sont exterminées de son pays.

Tu entends les vœux de ceux qui souffrent, ô Éternel!Tu affermis leur cœur; tu prêtes l’oreille

Pour rendre justice à l’orphelin et à l’opprimé, Afin que l’homme tiré de la terre cesse d’inspirer l’effroi. (psaume 10)”

Puissè-je moi aussi, avoir cette confiance en Dieu qui fait dire à l’auteur de ce psaume :

«  tu vois la peine et la souffrance,

Tu entends les vœux de ceux qui souffrent, ô Éternel! . . . Tu prêtes l’oreille pour rendre justice à l’orphelin et à l’opprimé »

Sous les toits de Paris

le 24 septembre, 2024, Paris,

( photo, chocolat chaud à la terrasse du café du coin, ce jour-là)

Me revoilà dans ce quartier que je connais…

toujours en transit de quelque part

traînant souvent derrière moi une lourde valise

lentement quand j’y suis presque

mais rapidement quand il s’agit de repartir

de peur de ne rater un train ou un avion

après un parcours galère en métro ou en RER…

( les paralympiques n’ont pas changé grand-chose : toujours pas d’escaliers mécaniques et ceux qui existent portent la mention hors service !)

***

je connais les supérettes

et les cafés brasserie du quartier

les magasins de vêtements mode

et les bazars où tout est bon marché,

(et l’on peut acheter des gants, ou un sous vêtement quand on est surpris par le froid)

les boulangeries, bien sûr…

pour m’acheter le premier croissant du retour…

***

Je reconnais le portail,

et la pharmacie tout à côté

(où je suis allée chercher des médicaments une fois en catastrophe,

même si je ne me souviens plus lesquels ni pourquoi)

et puis l’escalier en colimaçon au tapis défraîchi

qu’il faut gravir pour arriver au 6ème et dernier étage,

après un pause pour souffler au 3ème…

(et profiter d’appuyer sur le bouton pour rallumer la lumière…)

avant de finalement arriver devant ce petit appartement mansardé

situé directement sous les toits de Paris…

***

pour l’hospitalité simple et chaleureuse

qui m’y est toujours offerte,

Merci,

Bénis ce lieu

et celle qui y habite…

Journée de paix à Bruxelles

Dimanche 22 septembre, 2024 Bruxelles,

Aujourd’hui, journée sans voiture, métro gratuit…

Il fait encore beau mais un peu de fraicheur quand même avec quelques averses de pluie prévues un peu plus tard…

Partout des enfants et des parents en bicyclettes le casque sur la tête,

Partout des gens attablés dehors, buvant, mangeant et conversant,

( j’entends beaucoup parler en espagnol, ce qui m’étonne…en plus bien sûr du français et du flamand)


*   *   *

Autour de la Grand’Place, boutiques de souvenirs foisonnent

offrant toutes, du chocolat vendu à des prix alléchants

( j en achète moi-même…)

et je remarque beaucoup de touristes en groupe avec un guide…

particulièrement un groupe de chinois accostés par un « homme sans tête » avec lequel l’un d’entre eux se laisse prendre en photo amusé…

( par contre une dame très bien habillée dans un vêtement chinois traditionnel a l’air un peu affolée)

Aujourd’hui il y a tout un programme de prévu pour la journée de folklorisimo,

Beaucoup de confréries en costume d’époque se promènent et se font prendre en photo,

Un groupe venu d’Asturias, défile, jouant de la cornemuse et portant des fanions,

(évidemment, ça me rappelle la Bretagne…sauf que malheureusement, leur drapeau en tête du défilé avec la croix, évoque pour moi les croisades dans cette ambiance moyenâgeuse créée par tous ces costumes d’époques)

Et apparaît inattendu, précédé de quelques policiers en bicyclettes, un défilé/manifestation de gens habillés en noir , diffusant des messages contre la violence et contre l’utilisation des moteurs à énergies fossiles…au rythme des tambours…

Tout cela dans une atmosphère bon enfant dans un lieu qui a connu, gibets où ont été brûlé hérétiques pendant l’Inquisition, bombardements et incendies par les troupes française pendant la guerre de la ligue d’Augsbourg… et j’en passe , bien sûr…

*   *  *

Autre part…

Dans le Parc du Centenaire des camions de ventes de nourriture de toute sorte prolifèrent,

Se promènent nonchalamment, parents, enfants, chiens, couples, et quelques solitaires,

gens de partout dont la tenue vestimentaire reflète leur diversité assumée ,

journée au ralenti où chacun vit pour quelques heures une trêve inespérée…

*   *   *

Journée de paix,

la paix

ce bien tellement précieux

(et devenu un bien tellement rare?)

Mais comme paraît-il que ce sont les journées internationales pour la paix,

en ce dimanche béni

« Seigneur, donne la paix à notre temps »

est la supplique qui  tombe à pic!

P.S : à lire https://www.la-croix.com/religion/paris-capitale-des-religions-et-de-la-paix-le-tour-de-force-de-sant-egidio-20240922

Me reviennent aussi les paroles de la chanson célèbre de Jacques Brel…”c’était au temps où Bruxelles rêvait..” mais pour une raison ou pour une autre, il me semblait qu’elle terminait par où Bruxelles « brûlait »  ce qui n’était pas le cas…c’était bruxellait!

Autre part, par contre, ça brûle….

L’offre étonnante de Jésus

Le 10-18 septembre 2024, Auvergne

(les nuages sont très beaux en cette saison)

Jean 6 : 27-36

Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »

Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »

Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?

Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »

Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.

Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »

Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »

Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.

Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.

De la nourriture matérielle à la nourriture spirituelle

Jésus, après avoir critiqué ceux qui avaient cherché à le revoir et étaient venus le rejoindre pour des motifs intéressés, leur explique ce que devraient être leur vrai désir: ‘chercher la nourriture spirituelle… ce faisant, il bascule maintenant dans un discours imagé où le mot nourriture ne désigne plus un objet concret mais une autre réalité ce que comprennent très bien ces interlocuteurs. Cependant, certains que le texte ne définit pas, peut-être piqués au vif par ses critiques prennent la parole pour lui demander d’élaborer (qu’est-ce que tu veux dire que l’on doit faire, concrètement parlant ?)

Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? »

Sont- ils sincères quand ils posent la question à Jésus ? Veulent-ils vraiment faire les oeuvres de Dieu ou on pourrait dire sa volonté ?

En tout cas, ils ne s’attendaient certainement pas à la réponse de Jésus qui se focalise sur sa personne  et les enjoint de croire en lui :

Jésus leur répondit : « L’oeuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé »

On en revient ici au nœud de la polémique entre Jésus et ceux qui ne sont pourtant pas nommés ici mais qui représentent les spécialistes de la loi juive qu’ils citent d’ailleurs: est- il un envoyé de Dieu ? Ils le mettent tout de suite au défi, revenant au miracle qu’on lui attribue, celui de nourrir la foule, en parlant de la manne, qui elle était une nourriture donnée quotidiennement et pas un événement ponctuel….ils le comparent donc à Moise, qui est leur point de référence, et par rapport à lui, Jésus ne fait pas le poids

« Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?

Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »

La réponse de Jésus montre une fois de plus que n’étant pourtant pas un rabbin accrédité, il connaissait bien les écritures et rectifie leur interprétation

Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.

Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »

Non seulement il rectifie et parle de nouveau de Dieu comme son Père réaffirmant son statut de fils dont on a vu déjà le paradoxe (à la fois dépendant et soumis entièrement à lui et en même temps pourvu d’attributs divins qui lui donnent la même autorité que Dieu, comme le pouvoir de juger et de pardonner…) mais il en rajoute, en stipulant qu’il vient du ciel…ce qui va très loin…

Au début leur réaction n’est pas hostile et paraît pour le moins sincère.

lls lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »

Jésus alors prononce cette promesse magnifique parlant de lui en termes poétiques :

« Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

Mais juste après, il revient aux reproches du début qui sont quand même difficiles à comprendre alors que ses interlocuteurs semblent ne plus vouloir le défier car on ne sait pas vraiment à quoi se réfère Jésus quand il dit, impatient…

Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.

Ce n’est quand même pas évident pour ses interlocuteurs…et on se demande à quoi Jésus se référait particulièrement  quand il parlait de ce qu’ils avaient vu : peut-être que dans le contexte réel de cet échange qui nous est rapporté, eux savaient de quoi il s’agissait.

(Un peu plus loin, on verra leur réaction à non pas le fait que Jésus s’identifie comme le pain de vie, mais qu’il dise être descendu du ciel : Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. » (41))

Ce que j’en retiens,

La première chose que j’ai envie de dire c’est que Jésus en parlant de lui-même, comme du pain de vie entre dans un langage métaphorique qu’il poursuivra tout au long de cet échange et avec lequel ces interlocuteurs étaient familiers car c’était ainsi que s’exprimaient les rabbins pour faire comprendre une vérité qui n’est pas domaine du rationnel mais du spirituel. Essayer donc de comprendre d’une manière littérale tout ce discours, est ignorer une forme de pensée qui nous égare du sens et nous conduit à émettre des contre-vérités.

La deuxième est que c’est seulement en faisant cela que je peux apprécier à sa juste valeur la  beauté et la profondeur de cette promesse ;

Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. 

laquelle décrit mieux que toute autre formule la réalité vécue de la foi en Jésus.

En fait ça me renvoie à une conversation que j’ai eue avec un jeune homme musulman au Kenya (djihadiste sur les bords) qui m’avait dit que je ferai une bonne musulmane, ce que j’ai pris d’ailleurs pour un compliment. Voulant lui répondre sans le vexer que je n’étais pas intéressée par sa proposition, je lui ai dit qu’en Jésus j’avais reçu tout ce dont j’avais besoin et que toute autre révélation divine me semblerait superflue. En quelque sorte, ce que ça signifiait, c’est que,  lui, Jésus, avait satisfait ma faim et étanché ma soif…

Un même ciel

le 13 septembre 2024, Auvergne

le ciel,

c’est le même ici, là-bas et ailleurs,

le même

il s’étend au dessus de ceux qui vivent près et loin

ceux que je connais et ne connais pas

***

les nuages eux, ils voyagent,

ils s’étirent, se rétrécissent

se dissipent quelquefois même,

ils vont et ils viennent

poussés par le vent,

se déplaçant

en toute liberté…

***

(mais les gens en-dessous eux,

ils se déplacent poussés bien souvent,

par les vents contraires

de la faim ou de la guerre

errant déboussolés, désespérés…

obligés de s’arrêter

devant chaque frontière érigée)

***

Pourtant le ciel, il reste là

étendu, au-dessus de tous

et malgré les distances et les barrières

on le voit partout

il suffit que je lève les yeux

et ceux qui sont au loin,

voilà

que je les rejoins,

***

Ici, là bas ou ailleurs,

en-dessous des nuages

on vit tous sous le même ciel

sous le même soleil

***

À ne jamais l’oublier

Aide-nous, Seigneur,

Jésus dénonce la popularité religieuse

le 30 août-5 septembre 2024, Auvergne,

( je suis de retour dans la campagne auvergnate où rien n’a vraiment changé pendant ces 3 semaines, sauf que la sécheresse a bruni l’herbe ici et là mais rien de dramatique. C’est étonnant comme quand on revient, on a l’impression que tout devrait être différent car nous, on vient d’un autre monde… du « nouveau monde » comme on appelait autrefois les Amériques…

Maintenant que j’ai changé de décor et que j’ai changé de langue, je retrouve la familiarité du monde que j’avais laissé et cette étude de l’évangile de Jean…et plus largement cette recherche du Jésus de Nazareth qui a vécu, il y a tellement longtemps dans ce pays déchiré par la guerre à l’heure qu’il est, lui qui avait été nommé avant sa venue « prince de la paix : incompréhensible…le 5 septembre 2024 : c’est déjà l’automne, toujours pas de cessez le feu !)

L’après-miracle : Jean 6 : 17 – 26

17-22 Le soir venu, ses disciples descendirent jusqu’à la mer. Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples.

Un grand vent soufflait, et la mer était agitée.

Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur.

Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. »

Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient.

Une scène décrite avec détails qui est la suite logique d’une journée à la fin de laquelle Jésus étonne et émerveille tout le monde en donnant à manger à toute une foule : les disciples quittent le lieu en barque pour aller dormir sans attendre Jésus qui s’attarde un peu plus longtemps, mais on ne nous dit pas pourquoi.

Toujours est-il que la suite est surprenante tant elle est sobre : Jésus les rejoint plus tard en marchant sur les eaux… ce qui leur cause une grande frayeur mais pas d’émerveillement et pas de commentaire sur la signification de cet acte extraordinaire. Ce qui prime, c’est l’utilité de son geste…il ne l’aurait pas fait pour épater ses disciples seulement par nécessité …

(Je m’attendais aussi avec la mention des vents contraires à ce qu’on ait un récit de Jésus qui calmait la tempête, mais ça n’est pas le cas)

La rançon de la gloire

22-26 Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui.

Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce.

Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.

L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »

Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.

Même s’il m’est difficile d’imaginer la scène de la multiplication des pains, malgré toutes les illustrations, les vidéos et les films qu’on en a fait, l’impact de cet événement est manifeste : un regain de popularité pour Jésus et qui voit un grand nombre de personnes, comme les fans des idoles contemporaines, le chercher partout quand ils ne le trouvent pas… C’est quand même pas anodin qu’ils soient monté dans des barques pour le rejoindre, comme on le ferait aujourd’hui avec d’autres moyens de transport pour essayer de s’approcher d’une idole et avoir l’autographe que l’on pourra montrer avec fierté ou même monnayé…

Jésus n’est pas dupe, pourtant de sa popularité. Il sait que son succès est un faux succès, ou que les bases n’en sont pas saines : il n’est pas basé sur sa personne, sur qui il est, sur un vrai désir de le connaître lui, mais pour son utilité, le fait qu’il a pourvu à leurs besoins matériels…

Ce n’est pas seulement son humilité qui est mise en valeur ici mais son intelligence : sa perspicacité, sa compréhension de l’être humain et des ressorts profonds de sa motivation. Comme Jésus n’est pas aveuglé par son succès, il peut en évaluer les limites.

Ce que j’en retiens

Si dans l’épisode précédent on note surtout le refus du pouvoir politique de Jésus, en se dérobant devant ceux qui veulent faire de lui leur roi, ici c’est un Jésus lucide qui apparaît et qui censure ces propres sympathisants.

Jésus ne se laisse pas prendre au piège de la popularité comme l’ont fait tant et tant de leaders religieux, ce qui fait qu’aujourd’hui on découvre toute cette manne de soit-disant saints ou héros de la foi qui ont commis des actes innommables ( le dernier en date étant l’abbé Pierre dans le monde catholique mais dans le monde évangélique et protestant, surtout aux États Unis, les noms se ramassent à la pelle tellement le culte de la personnalité est répandu et orchestré grâce aux médias et réseaux sociaux)

Mais aussi, il dénonce ceux et celles qui les suivent et les encensent… car il révèle le motif profond de leur enthousiasme qui est finalement utilitariste.

Personne n’est épargné avec Jésus : que l’on soit un suiveur ou un leader, on en prend tous plein pour son grade!

la terre tourne

le 4 septembre, 2024, Auvergne

La terre a dû tourner…

sans que je m’en rende compte,

***

Malgré les efforts que fait encore le soleil pour chauffer les cours et les pavés

et nous faire croire qu’on est encore en plein été

la bataille est perdue d’avance,

l’été est en train de reculer..

***

Dès la tombée de la nuit,

on sent un fond d’air frais qui ne trompe pas

Qu’on le veuille ou non,

On a changé de saison…

***

tant pis diront les uns

tant mieux diront les autres 

la terre elle, elle s’en fou

elle tourne tranquillement

sans se soucier

du lendemain

Éloge des jeux paralympiques

Le 31 août-3 septembre 2025,

Les jeux paralympiques battent leur plein

Peut-être suis- je une sentimentale de première, une championne de faux bons sentiments, peut-être ai-je un goût suspect pour le misérabilisme,

mais la cérémonie d’ouverture des jeux paralympiques qui a mis en valeur les corps des « pas très bien foutus » m’a vraiment fait plaisir… Il a remis en cause cette idolâtrie des corps parfaits qui se manifeste dans ces millions d’images qui nous sont bombardées jour après jour et qui nous conduisent à dépenser une fortune dans l’espoir de leur ressembler. Mais bien pire, qui couvrent de honte ceux et celles qui ne sont pas comme eux, la preuve en est, ces drames de jeunes qui se suicident car ils sont moqués sur les réseaux sociaux pour leur physique soit disant peu avenant…

Un paradoxe que ce soit en France, à Paris, le lieu de la mode, où l’on valorise tellement l’aspect physique des gens, un pays où plus qu’ailleurs on porte un regard critique sur la manière dont chacun s’habille surtout les femmes, jaugeant son milieu socio-économique par sa tenue et la reléguant à une classe inférieure si elle ne remplit pas les critères de beauté et d’élégance du groupe de référence dominant..

( j’ai été rappelé de cette réalité, quand j’ai entendu des remarques sur des enfants métis encore petits , disant pour l’un sur un ton dépréciatif, « il n’a pas le visage très fin » ou au contraire, pour l’autre, approbateur, « elle est fine, une vraie petite française »….)

C’est ce défilé de tous ces athlètes qui m’a ému en particulier : tous ces gens, qui bien souvent devaient vivre cachés et dont les familles avaient honte, voilà qu’ils pouvaient se montrer aux yeux de tous et être acclamés par la foule… j’ai pensé à leur fierté mais surtout à la joie de leurs proches qui avaient dû tellement lutter pour les élever et leur donner un avenir digne…

Parler d’inclusion, tout à coup reprend tout son sens…

Et puis, quand les épreuves ont commencé, j’ai été épatée par ces guides qui courent attachés à des athlètes non voyant pour leur permettre de rester dans leur couloir sans rater la ligne d’arrivée et qui à la dernière minute les relâchent pour qu’ils la franchissent seuls et soient ceux qui gagnent l’étape… Courir pour aider un autre à gagner, quelle belle leçon pour nous tous qui voulons toujours nous mettre en avant … quoi de plus chrétien que cela !

Pourtant, tous les mauvais coucheurs qui s’étaient déchaînés pour dénoncer une soit-disant parodie de la sainte cène au moment de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques, sont bien silencieux maintenant devant cette initiative formidable que sont les jeux paralympiques alors qu’elle célèbre la valeur de tout être humain, même cabossé par la vie ou … abîmé à la naissance… une de ces valeurs morales fondamentales de la foi chrétienne s’il en est bien une… Et que dire de l’abnégation et de l’esprit de service de leurs accompagnants…

On ne les entend plus, ces mauvais coucheurs!  ils sont certainement plus bruyants quand leur ego est mis à mal par les médias dont ils ne cessent avec un malin plaisir, de dénoncer l’immoralité… Seraient ils si avares de compliments car reconnaître la valeur des autres, ce serait diminuer leur vertu?

Évidemment être un athlète paralympique ce n’est pas être un saint et on se souviendra trop bien comment ce grand champion sud-africain, Oscar Pistorius, amputé des deux jambes qui avait à une époque suscité l’admiration , en était arrivé à tuer sa petite amie… prouvant qu’avoir un handicap ne vous rend pas automatiquement meilleur que les autres et qu’une fois de plus que les féminicides peuvent être commis pas ceux qui sont considérés des « héros » aux yeux du public)

En tout cas, même si je n’y comprends rien aux règles compliquées qui régissent ces différents sports, ce sont ces centaines et milliers d’anonymes à travers le monde qui accompagnent ces athlètes hors norme, rendant possible un telle épopée, qui me réjouit aussi et me redonne confiance en notre humanité… tellement décriée…

Peut-être était-ce vrai ce qu’a dit Jésus, il y a bien longtemps

« Le royaume de Dieu est au milieu de vous »


Il suffirait donc tout simplement d’ouvrir les yeux…

P.S pour aller plus loin…toute la citation : Comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il prit la parole et dit : « La venue du règne de Dieu n’est pas observable. On ne dira pas : “Voilà, il est ici !” ou bien : “Il est là !” En effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous. »