Paris, mardi 29 juillet
D’un côté …
Quand je suis à la campagne, dans ce petit village, je m y trouve bien et je désire être nulle part ailleurs: la beauté de la nature autour de moi m’émerveille , avec ses couchers et levers de soleil spectaculaires, le silence de ses nuits étoilées, les promenades tranquilles par des chemins bordés de prés m’apaisent et l’amabilité et la serviabilité des voisins que je rencontre de temps en temps me réconforte
Mais dès que je descends du train à Paris et que je sors de la gare, je replonge dans un autre monde où se trouvent des milliers de gens de tout horizon, bien vivants et souvent pressés, et je me dis, qu’est-ce que je fais à vivre planquée dans un petit village au fin fond de l’ Auvergne quand le reste du monde s’agite et se démène confronté chaque jour, à des événements qui semblent tous les jours plus catastrophiques ?
Je dois avouer que j’aime l’agitation de la vie citadine : j’aime marcher dans la rue, regarder les vitrines et observer les passants, au besoin m’asseoir sur un banc ou à une terrasse de café, même prendre un bus ou un métro. L’ambiance des grandes villes me plait et celle de Paris tout particulièrement, probablement parce que j’y ai grandi et ses bâtiments et immeubles qui encadrent les rues ont un air familier…
Je pourrais regretter de ne pas avoir fait le choix de vivre à Paris alors que j’aurais pu à un moment donné m’y installer mais je ne vis pas seule (ce dont je ne saurais me plaindre d’ailleurs) et même si j’avais l’aval de celui avec lequel je partage ma vie, il y a eu bien d’autres raisons encore.
Vivre à Paris aurait signifié faire des choix de style de vie et de carrière professionnelle auxquels je ne croyais plus, la cherté de la vie ne permettant d’y faire n’importe quoi : pas question alors de renoncer à des valeurs sur lesquelles j’avais construit ma vie…Et puis, je ne suis pas dupe, je sais très bien que si ça me fait tellement plaisir de m’y retrouver, c’est justement parce que je n’y suis pas toute l’année.
Alors autant en profiter pleinement sans arrière pensée et surtout sans regrets
Point de vue très intéressant ! Je suis aux antipodes de cet attachement citadin, voire parisien. Les grandes villes et justement, en particulier Paris, m’effraient littéralement. Je ne m’y sens pas bien, oppressée par l’agitation et le bruit omniprésents. J’y étouffe et il me faut enfin retrouver les paysages campagnards par la vitre du train pour recommencer à respirer… Je suis une pure provinciale et une pure campagnarde ! Alors je suis toujours très intriguée par celles et ceux qui se sentent bien en ville. C’est passionnant d’observer tant de différences chez les gens et notamment concernant leur lieu de vie de prédilection…
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Merci beaucoup d’avoir pris le temps de faire un commentaire…
Avec cette canicule, je suis très contente d’être à la campagne
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