Bon voyage?

Le 26 mai 2025

Ça me fait mal au cœur de quitter cette Auvergne toute en fleurs.

 Les paysages défilent par la fenêtre du train 

prés verts et jaunes,

 ni trop grands ni trop petits

Juste comme il faut 

Limités par des haies d’arbres touffus, 

Avec tous ses villages perchés en haut des collines

Images  de tranquillité et  de sérénité

Mais je me dis que…..

Il ne faut pas penser à ce que l’on laisse derrière 

 il y a toujours quelque chose ou quelqu’un à regretter

Il faut à tout pris  éviter de regarder en arrière 

Sinon

on est foutu…

¨¨¨¨¨¨¨¨

Et puis c’est vrai 

Me voilà maintenant dans les rues de Paris

Une fois de plus 

j’aime toujours autant y traîner 

Même si je n’y fais que passer 

Pourtant je sais 

Que j’oublierai qu’elles ont jamais existé 

Dès que j’aurai pris mon dernier café

Dans la brasserie du quartier 

¨¨¨¨¨¨

(Paris au matin du 27 mai,

entre RER en panne et escaliers roulants hors service

Fini le Paris mythique

C’est la galère des transports en commun 

(Sans compter lés chauffeurs de taxi mécontents qui bloquent l’autoroute)

 c’est la peur au ventre que je finis mon parcours

Sachant qu’à l’aéroport  une autre galère m’attend 

Entre couloirs qui n’en finissent pas et contrôles de sécurité multiples

Qui sait si j’arriverais à bon port 

sans égarer portable, carte d’embarquement ou passeport

Mais j’y suis presque 

Plus que quelques milliers de kilomètres me dit l’écran en face de moi

Et heureusement

Paraît il qu’on m’attend impatiemment 

 de l’autre coté de l’océan 

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